Pour ma part, la pêche est une véritable tradition familiale. J’ai le souvenir que mon grand-père louait quelque fois un étang privé et invitait toute la famille, c’était formidable !!!! Tout le monde pêchait : mon oncles, mes tantes et même mes cousines !!!! (Doucement les gars !!! elles sont mariées maintenant !! lol).

Mon père et mon grand-père m’emmenaient régulièrement en rivière. J’ai des photos de moi en couche culotte portant la musette à pépère !!!! (mais elles sont bien cachés dans un coffre-fort afin qu’aucun membre du Team ne tombe dessus, c’est que, les gaillards, je les connais !!!!)

J’ai pratiqué toutes sortes de pêches…. De l’anglaise à la mouche en passant du carnassiers aux salmonidés…

Ce n’est que vers 16 ans que j’ai vraiment commencé à m’intéresser à la carpe, lors de vacances dans le Périgord. Il y avait un étang à côté du camping et tous les jours, je m’y rendais jusqu’au moment où ma canne à coup m’est partie d’entre les mains et à traversé l’étang comme une fusée… Non de Dioû !!! (C’est l’accent ardennais !) C’est quoi d’ça ???

Le lendemain, je pris mon plus gros lancer et une demis baguette et me rendis sur les lieux du vol…A bout de quelques heures, ce fut en enfin la touche… je ferre… mon lancer en fibre de verre se plie en deux et les roulements de mon moulinet (s’il en avait !!!) couinent de manière inquiétante… Après une bagarre, euh, comme je pouvais en fait, je mis au sec un poisson de 9kg je pense (à l’époque, pas de peson !). Mais c’était un véritable monstre ! Mes yeux n’en revenaient pas.

Après avoir montré ma « baleine » à mes parents, j’ai relâché le poisson à l’endroit de sa capture. Une chose que mon père et mon grand-père m’ont appris à faire, très tôt, c’est le respect de la nature !

Ce n’est qu’en rentrant que j’ai découvert qu’il existait de véritables passionnés de ce poisson et tout un tas de techniques modernes pour l’attraper !

J’ai commencé par lire les magasines, à faire mes premières prises de nuit et c’est là que j’ai attrapé ce virus : la carpe aviaire !!!!!!  Cette maladie qui vous prend aux tripes et qui ne vous lâche plus…

Je dirais que c’est plus qu’une passion pour moi, c’est devenu un mode de vie. Quand je suis au bord de l’eau, je suis l’homme le plus heureux qui soit. Je me sens chez moi… Je ne suis pas âgé et j’ai pourtant beaucoup de souvenirs fantastiques !

Mais puisque l’on me donne la parole, je veux en profiter pour remercier une personne en particulier, une personne qui depuis presque 10 ans supporte tous mes caprices, mes coups de gueule, mes insomnies dues à la pêche (ch’suis un grand malade !) et qui m’accompagne le plus souvent qu’elle le peut… C’est ma p’tite femme bien sûr. Sans elle, tout cela ne serait pas possible.

« Merci mon zamour pour la formidable vie que tu me laisses mener… »

Un grand merci aussi à pépère et papa pour m’avoir appris les valeurs essentielles de la vie et tous ces moments inoubliables de mon enfance…

Merci à Patrick et à Doudou pour toutes les pêches qu’ils m’ont permis de réaliser.

Et merci à tous ceux que j’ai rencontré au bord de l’eau pour tous ces instants de convivialités.

 

Ludovic *